Programme national d’alimentation scolaire

OTTAWA, le 26 novembre 2024 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien l’annonce de l’adhésion de l’Ontario au Programme national d’alimentation scolaire :

« L’AEFO se réjouit de voir l’Ontario adhérer au Programme national d’alimentation scolaire : une initiative essentielle qui favorise la réussite académique et le bien-être des élèves.

En tant que membre de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), notre association a soutenu activement la mise en œuvre de ce programme dès son annonce par le gouvernement fédéral.

Au printemps dernier, nous avions d’ailleurs envoyé une lettre au gouvernement de l’Ontario pour l’encourager à adhérer rapidement à ce programme pour permettre aux élèves les plus vulnérables de bénéficier sans délai de ce soutien crucial.

L’accès à des repas nutritifs joue un rôle fondamental dans la capacité des élèves à se concentrer et apprendre. Ce programme représente une avancée importante pour améliorer leurs résultats scolaires et leur bien-être général. Il répond également aux besoins criants des communautés marginalisées et des élèves vivant dans des régions rurales ou éloignées, particulièrement dans un contexte où la demande auprès des banques alimentaires continue de croître depuis la pandémie.

En mon nom et en celui de l’AEFO, je salue cet investissement et invite le gouvernement à garantir la continuité et l’expansion du programme pour qu’il soit pleinement financé et accessible à tous les élèves qui en ont besoin: il est essentiel de travailler collectivement pour maximiser son impact.

Enfin, je tiens à souligner le travail remarquable des agences locales, des membres de l’AEFO et des bénévoles qui choisissent de s’engager afin d’assurer la distribution. Leur dévouement est indispensable à la réussite du programme et au bien-être des élèves. »

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Réaction à L’exposé économique de l’automne 2024 de l’Ontario

OTTAWA, le 30 octobre 2024 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien avec L’exposé économique de l’automne 2024 de l’Ontario :

« Une fois de plus, le gouvernement Ford affirme prioriser l’éducation, mais l’exposé économique de l’automne 2024 présenté aujourd’hui raconte une tout autre histoire.  

Bien que certains investissements soient annoncés, entre autres concernant les infrastructures scolaires qui en ont grandement besoin, ils demeurent insuffisants face aux besoins urgents qui pèsent sur notre système d’éducation.  

Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir de l’Ontario. Cependant, les actions concrètes pour résoudre les problèmes de fond, notamment la pénurie de personnel qualifié et l’augmentation de la violence en classe, sont absentes. Nous souhaitons rappeler au gouvernement que les défis auxquels fait face le système d’éducation publique en langue française sont criants et exigent bien plus que des solutions superficielles. En effet, sans solutions durables, ces enjeux continueront d’affecter les conditions d’apprentissage de nos élèves francophones et de fragiliser un système qui repose déjà trop souvent sur l’engagement et les sacrifices du personnel en enseignement. 

Pour garantir une véritable équité à l’accès à une éducation de qualité, notamment pour les francophones, il est essentiel que des investissements significatifs y soient alloués. Nous demandons donc au gouvernement d’écouter les travailleuses et travailleurs en éducation, afin de bien comprendre leurs besoins et de reconnaître leur rôle essentiel dans la formation de la jeunesse franco-ontarienne, et ce pour l’avenir de la province. 

J’ajoute que bien que le gouvernement affirme également soutenir le renforcement des services en santé mentale et en dépendances, il n’y a encore rien de concret dans cet exposé économique pour améliorer l’offre de services des francophones en Ontario ou pour nos membres du Centre d’appui et de prévention (Le CAP), qui continuent de gagner moins que leurs collègues en milieu hospitalier et dont les besoins continuent d’être négligés. » 

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Un accompagnement, de la convalescence jusqu’au retour au travail

Par Philippe Boivin, rédacteur agréé

Cette rubrique fait le point sur des sujets relatifs aux conditions de travail et aux droits des membres de l’AEFO.

Avec le Régime d’assurance des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RAEO), les membres de l’AEFO qui doivent s’absenter du travail sur une période prolongée profitent de plusieurs avantages, dont un accompagnement en intervention précoce durant leur congé à court terme et des mesures d’accommodements personnalisées, si nécessaire, lors de leur retour au travail.

Un accident est si vite arrivé, alors que la maladie peut frapper à n’importe quel moment… et, dans les deux cas, le rétablissement peut parfois s’étendre dans le temps.

Lorsque l’arrêt de travail est d’une durée de plus de 15 jours consécutifs et à la suite d’un avis d’absence prolongée (APP) de l’employeur à l’AEFO, l’agente ou l’agent d’unité informe la ou le membre concerné des services offerts par le RAEO et indique la procédure à suivre avec celui-ci si une demande d’invalidité de longue durée est de mise.

Du soutien durant la période de congé à court terme…

Lorsque l’absence dure entre 15 et 120 jours, les membres de l’AEFO ont accès au programme d’intervention précoce du RAEO, qui consiste à offrir du soutien confidentiel et créé sur mesure, peu importe le problème médical ou la raison de l’absence. À ce moment, une conseillère ou un conseiller en réadaptation en intervention précoce (CRIP) prend en charge le dossier de la personne concernée et communique avec elle.

En travaillant en collaboration avec la ou le membre, la ou le CRIP discute des symptômes physiques, cognitifs ou psychologiques ressentis, des traitements en place ou planifiés, des médicaments prescrits, des limitations physiques ou psychologiques ainsi que des progrès réalisés. Pour faciliter ou accélérer la réadaptation, la ou le CRIP fournit à la ou au membre toute information nécessaire sur sa condition ou sa situation, y compris des ressources variées. La ou le CRIP peut aussi déterminer si des services spécialisés (par exemple : physiothérapie, ergothérapie, psychologie) sont de mise dans le traitement. De plus, de l’aide financière peut être octroyée pour des traitements de réadaptation dont l’efficacité a été démontrée scientifiquement.

C’est à la ou au CRIP d’adapter le programme en fonction de chaque individu et de sa condition. Par exemple, si la ou le membre a un diagnostic de cancer, le programme Carepath sera offert afin qu’elle ou il soit jumelé à une infirmière ou un infirmier gestionnaire, qui, en plus d’offrir un soutien psychologique, l’aidera à faire des choix éclairés sur les soins proposés afin d’en limiter les répercussions sur sa santé.

… et lors du retour au travail

Si la personne effectue son retour au travail à l’intérieur du congé à court terme (avant 120 jours), la ou le CRIP l’aidera à naviguer dans le processus de retour au travail. Par contre, le RAEO n’est pas impliqué dans l’établissement d’un plan de retour ou d’accommodement au travail : le tout est plutôt élaboré par la ou le médecin traitant et géré par l’employeur, avec la possibilité d’obtenir de l’appui de l’agente ou l’agent d’unité.

Il arrive toutefois qu’il soit impossible pour la personne d’effectuer un retour au travail à l’intérieur du congé à court terme. Dans ce cas, la ou le CRIP l’accompagne dans le processus de demande de congé d’invalidité de longue durée (ILD). La ou le membre a également accès à son agente ou agent d’unité pour toute question en lien avec la demande. Cette gestion proactive évite à la ou au membre de passer des jours ou des semaines sans salaire, car l’approbation des dossiers d’invalidité de longue durée peut prendre de six à huit semaines.

Les retours au travail après une invalidité de longue durée, de leur côté, sont gérés par une conseillère ou un conseiller en réadaptation (CR) du RAEO. En premier lieu, la ou le CR s’entretient avec la ou le membre afin d’évaluer son état physique et/ou mental, à la lumière des informations médicales fournies par la ou le médecin traitant. « Lors de ce tête-à-tête, on veut tisser des liens avec la personne et créer un climat de confiance. Si l’on juge qu’elle est apte à effectuer un retour au travail, la ou le CR élaborera un plan de retour au travail graduel et individualisé, qui sera approuvé par la ou le médecin traitant », détaille Mylène Leblanc, CR au RAEO.

En deuxième lieu, une rencontre est organisée entre la ou le membre, la ou le CR, le conseil scolaire et l’agente ou l’agent d’unité. Le but de cette rencontre est de s’assurer que les droits de la ou du membre sont respectés et que les recommandations du plan de retour au travail graduel, qui peut inclure différentes mesures d’accommodements, pourront être appliquées dans l’environnement de travail. Rares sont les cas où le plan impose des exigences irréalistes, car les CR connaissent très bien les postes occupés par les membres de l’AEFO ainsi que leur environnement et leurs conditions de travail.

Grâce aux multiples programmes d’appui du RAEO, que ce soit lors d’un congé à court terme ou à la suite d’une invalidité de longue durée, les membres de l’AEFO peuvent réellement se concentrer sur leur bien-être!

Pour plus de renseignements sur le soutien offert par le RAEO durant un congé prolongé ou d’invalidité de longue durée ou encore sur les plans de retour au travail, communiquez avec votre agente ou agent d’unité.

Fermeture du Centre des sciences de l’Ontario

OTTAWA, le 27 juin 2024 – Anne Vinet-Roy, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a aujourd’hui fait la déclaration suivante en lien avec l’annonce du gouvernement Ford concernant la fermeture du Centre des sciences de l’Ontario :

« Vendredi dernier, le 21 juin 2024, le ministre de l’Infrastructure de l’Ontario a annoncé la fermeture immédiate et définitive du Centre des sciences de l’Ontario en raison de la détérioration de l’infrastructure du bâtiment, laquelle aurait pu être évitée, selon l’avis d’experts qui se sont prononcés depuis.

Cette fermeture, nous le savons, causera des désagréments et des perturbations pour ses travailleuses et travailleurs, mais également pour toutes les familles et les jeunes qui profitent des camps et des écoles du Centre.

Depuis sa construction en 1969, le Centre a offert des ressources en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques et représente donc une source d’apprentissages inestimable. En effet, cet édifice avait l’avantage de réunir sous un même toit des occasions éducatives pour tout ce qui touche les sciences, pour les enfants, les élèves et les familles de la communauté ontarienne.

Le Centre des sciences de l’Ontario est un des premiers centres des sciences interactifs et pratiques au monde, et représente un réel héritage culturel pour Toronto et toute la province de l’Ontario. J’en suis certaine, les souvenirs créés à l’intérieur de ses murs sont vraiment particuliers, et plusieurs des membres de l’AEFO ont assurément eu le plaisir et le privilège de le visiter, soit avec leurs élèves ou leur famille.

Plutôt que de favoriser une fermeture définitive du Centre, nous implorons le gouvernement Ford de prioriser les réparations requises, qui minimiseraient l’impact sur l’expérience de l’édifice par le public et favoriserait la poursuite des apprentissages qui s’y font. »

Anne Vinet-Roy
Présidente de l’AEFO

Soutien à la communauté francophone du Nord-Ouest de l’Ontario à la suite du retrait du drapeau franco-ontarien à Greenstone

OTTAWA, le 26 juin 2024 – Anne Vinet-Roy, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a aujourd’hui fait la déclaration suivante en soutien à l’Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (AFNOO) et à la communauté francophone de la région de Geraldton pour donner suite à leur décision de retirer le drapeau franco-ontarien à l’hôtel de ville de Greenstone :

« Le conseil municipal de la ville de Greenstone a décidé de ne plus faire flotter en permanence le drapeau franco-ontarien à l’hôtel de ville. En plus d’être un affront inacceptable envers toute la population franco-ontarienne, ce geste vient rejeter plus de 400 ans d’histoire.

Cette décision prise le jour même de la Saint-Jean-Baptiste est choquante, alors que, en tant que société progressiste, nous avons le devoir d’honorer la diversité sous toutes ses formes et ainsi d’accorder une place et une importance aux francophones de l’Ontario, qui contribuent depuis plusieurs centaines d’années à l’essor de notre province et à sa richesse culturelle.

L’AEFO exprime donc son appui envers l’AFNOO, à la communauté francophone de la région de Geraldton et à l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario afin de dénoncer cette situation déplorable et de faire comprendre à la Ville de Greenstone que cet acte est clairement francophobe. Celui-ci est non seulement discriminatoire, mais il risque aussi de faire reculer la représentation et la visibilité de la population franco-ontarienne partout en Ontario, dont font partie les membres de l’AEFO.

Nous suivrons de près les actions que poseront l’AFNOO et ses partenaires pour tenter de résoudre cette impasse. »

 

Anne Vinet-Roy
Présidente de l’AEFO

Soutien envers les enseignantes, enseignants et syndicalistes en Haïti

OTTAWA, le 25 juin 2024 – Anne Vinet-Roy, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a fait aujourd’hui la déclaration suivante afin d’exprimer le soutien de l’association envers nos collègues en Haïti :  

« À nos chères collègues et chers collègues du personnel enseignant d’Haïti, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) tient à vous témoigner son soutien alors que vous et vos proches vivez sans doute des moments éprouvants, déroutants et dénués de sens. Les tensions politiques ainsi que tous les problèmes qui découlent de la résurgence de la violence en Haïti et à Port-au-Prince nous attristent et nous préoccupent grandement.   

En tant qu’association militant notamment pour l’accessibilité de l’éducation, la sécurité au cœur des écoles et l’inclusion de toutes et de tous, nous ne pouvons imaginer l’impact de cette catastrophe humanitaire sur l’éducation et les nouvelles générations. Le secrétaire général de la Commission canadienne pour l’UNESCO, Yves-Gérard Méhou-Loko, a d’ailleurs déclaré que l’instruction est essentielle pour « élever l’esprit des gens et pour les amener à comprendre les bienfaits de la paix, de la bienveillance et de l’empathie ». Nous nous inquiétons donc profondément des conséquences des événements qui se déroulent dans votre pays présentement.      

Nous tenons donc, en ces temps difficiles, à leur faire part de notre solidarité et nous invitons nos membres et partenaires à le faire aussi. Comme le rappelle si bien la déclaration de l’Internationale de l’éducation, « les établissements scolaires doivent être des havres de paix pour les enfants, les étudiants et le personnel éducatif ». C’est ce que nous souhaitons à toutes et tous nos collègues d’Haïti et de partout au monde.  

Bon courage à toutes et tous! » 

Anne Vinet-Roy
Présidente de l’AEFO

La négociation des conventions collectives démystifiée

Par Philippe Boivin, rédacteur agréé

Cette rubrique fait le point sur des sujets relatifs aux conditions de travail et aux droits des membres de l’AEFO.

Un des aspects importants sur lequel l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) travaille, et qui est au cœur même de sa mission de défendre et de promouvoir les intérêts des membres, est de tenter de négocier des meilleures conditions de travail possible. C’est par la négociation des conventions collectives de ses membres qu’elle tend notamment à y parvenir.

 

Une année forte en négociations pour l’AEFO 

Pour la première fois, de mémoire corporative, les conventions collectives de tous les membres de l’AEFO étaient en négociation durant la dernière année!

De plus, après plusieurs mois de négociation, l’AEFO et le Lycée Claudel ont conclu une entente de principe en mai dernier pour les membres des unités 201 et 202. La nouvelle convention collective, d’une durée de 3 ans, sera en vigueur jusqu’au 31 août 2026.

Après une période de négociation de plusieurs mois également, une entente de principe avec le CAE et le gouvernement a été conclue par l’Alliance des travailleuses et travailleurs en éducation (ATEO) pour les membres de l’Unité 103 – PAPSP, avec l’appui d’un conciliateur.

Pour ce qui est de la convention collective des membres de l’Unité 203, qui travaillent au Centre d’appui et de prévention (Le CAP), une entente de principe a finalement été ratifiée à la suite de longues négociations et d’une grève de 73 jours.

« Il va sans dire que les équipes de l’AEFO ont travaillé d’arrache-pied afin de négocier des ententes justes et équitables pour ses membres au cours de la dernière année », précise Julie Skinner.

 

Mais avant de monter au front pour défendre les intérêts de nos membres… 

… il faut d’abord s’entendre au sein de l’AEFO! C’est pourquoi l’association n’hésite pas à sonder ses membres pour connaître leurs besoins et leurs priorités sur différents enjeux. « À la lumière de ces informations, les membres de l’équipe de négociation vont prioriser les demandes. Cela leur permettra de mieux déterminer l’orientation à prendre lors des négociations et de décider des sujets précis qui y seront discutés », résume Julie Skinner.

 

Le cœur des négos 

Aux tables de négociation, les parties doivent s’entendre sur les sujets à négocier et, par la suite, les échanges de points de vue sur les sujets choisis ont lieu. C’est l’étape qui nécessite le plus de temps, car autant les personnes syndiquées que les employeurs doivent trouver un terrain d’entente. « D’ailleurs, quand l’équipe de négociation décide des sujets à discuter, elle tente le plus possible de les définir et de les formuler de manière à répondre aux attentes de nos membres ainsi qu’à celles du CAE et du gouvernement afin de faciliter la discussion », précise la directrice générale adjointe.

Cet exercice exige une écoute active de la part de l’équipe de négociation. C’est essentiel pour, d’une part, comprendre l’autre partie et les raisons de ses réticences et pour, d’autre part, trouver les solutions adéquates et négocier des ententes justes et équitables pour les membres. « Décidément, on apprend à développer notre intelligence émotionnelle à toutes les étapes d’une négociation! », admet-elle.

Vient ensuite la conclusion de l’entente. « Ce qu’on vise par-dessous tout ici, c’est que chaque entente fasse valoir les droits de nos membres et préserve leurs acquis », souligne-t-elle. Finalement, les membres du syndicat doivent voter pour l’accepter ou la refuser. Si elle est refusée, les négociations reprendront.

 

Les conventions collectives du personnel enseignant et suppléant 

Chaque convention collective pour le personnel enseignant et suppléant est divisée en deux parties : A et B. Pour la partie A, l’AEFO négocie avec des représentantes et des représentants du gouvernement et du CAE, qui représente les 13 conseils scolaires franco-ontariens. « Elle comprend majoritairement les points sur la rémunération, les avantages sociaux, les vacances et les différents congés », précise Julie Skinner. Une fois ratifiée, cette partie vaut pour toutes les conventions collectives du personnel enseignant et suppléant de l’AEFO.

La partie B, quant à elle, est négociée entre l’AEFO et chacun des 13 conseils scolaires. Elle porte sur des sujets qui n’ont pas été traités dans la partie A et qui concernent exclusivement chacune des 30 unités. « Ses points peuvent entre autres porter sur l’ancienneté et la sécurité d’emploi ou encore sur les changements de poste », cite en exemples la directrice générale adjointe. Pour cette partie, l’AEFO détermine un mode de négociation (une négociation conjointe de plus d’une unité ou une négociation par unité) et désigne des équipes de négociation spéciales.

Notons cependant que, pour certaines unités, comme la 201, la 202 et la 203, les ententes ne contiennent qu’une seule partie et que les points sont négociés directement avec l’employeur, en raison de la Loi sur les relations de travail de l’Ontario.

 

De récents succès qui remplissent de fierté

Cette année, les négociations menées par l’AEFO se sont toutes conclues en ententes de principe ratifiées, c’est-à-dire que les membres ont voté en leur faveur de façon majoritaire.

En outre, différents points de la dernière entente de principe pour la partie A des conventions collectives réjouissent particulièrement les membres du personnel enseignant, à commencer par l’absence de retranchement des acquis de la précédente convention. « C’est une victoire pour nous! De plus, on est parvenus à mieux encadrer l’enseignement hybride et virtuel, puis à supprimer l’exception de la non-remise de préparation lors d’une situation d’urgence pour l’Unité 66 », relate Julie Skinner.

Celle-ci tient également à mentionner l’engagement et la patience des membres. L’implication dont ont fait preuve les membres de l’Unité 203 a été remarquable pendant la grève de 73 jours. « On tient à remercier toutes les personnes ayant participé de près ou de loin à ces récentes négociations », conclue-t-elle.

Bienvenue au nouveau ministre de l’Éducation

OTTAWA, le 7 juin 2024 — Anne Vinet-Roy, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a fait, aujourd’hui, la déclaration suivante à la suite de la nomination de l’honorable Todd Smith à titre de ministre de l’Éducation de l’Ontario : 

« En mon nom et en celui de l’AEFO, je tiens à féliciter l’honorable Todd Smith pour sa nomination à titre de ministre de l’Éducation de l’Ontario.  

Notre plus grand souhait est que le ministre Smith adopte une approche collaborative et concertée avec les travailleuses et les travailleurs en éducation pour adresser les nombreux enjeux auxquels nous sommes confrontés en éducation et particulièrement dans le système francophone.   

Après plusieurs années marquées par un sous-financement chronique et des politiques douteuses, nous espérons que cette nomination est une indication que le gouvernement est prêt à réellement mettre les meilleurs intérêts des élèves, du personnel en éducation et des citoyens de l’Ontario au premier plan.  

Pour réellement améliorer les choses en éducation, il faut s’attaquer aux vrais enjeux qui menacent l’éducation de langue française, de même que le bien-être et la réussite des élèves, et la liste est longue: violence dans les écoles, lourdeur de la tâche, absence de nombreuses ressources spécialisées pour besoins changeants des élèves, santé mentale, pénuries de main d’œuvre, et j’en passe. 

L’AEFO est donc prête à travailler avec vous, ministre Smith!  » 

– Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO. 

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