Mot de la présidente

25 septembre 2024

Mot de la présidente

C’est avec fébrilité que j’entame mon mandat comme présidente de l’AEFO. Ce rôle, je l’aborde avec un profond respect pour la mission que nous portons ensemble : protéger et défendre des conditions de travail justes et équitables, tout en assurant l’essor de nos communautés francophones.

Tout d’abord, je souhaite vous remercier pour votre confiance et votre soutien. Ayant été enseignante pendant 16 ans dans des petites écoles secondaires rurales du nord de l’Ontario, je suis consciente des réalités du personnel en éducation. Je compte faire ce qu’il faut pour rester à l’écoute et près des membres.

Pour les membres qui me connaissent moins, je vous invite à lire l’entrevue que j’ai accordée au Trait d’union lors de ma nomination en février dernier. Vous en apprendrez sur mes objectifs principaux en tant que présidente pour ce mandat de deux ans, tels que d’améliorer nos conditions de travail et de revendiquer un financement adéquat afin d’assurer la survie et l’essor du système d’éducation en langue française ainsi que des services en santé mentale et en aide à la petite enfance.

Lors de cet entretien, j’ai aussi parlé de mon engagement à continuer le travail entamé pour favoriser la diversité, l’équité et l’inclusion au sein de l’AEFO et de nos communautés. La chronique « Perspectives syndicales » du présent numéro aborde justement le sujet de l’accueil et de l’intégration du nouveau personnel issu de l’immigration récente afin d’offrir des environnements de travail où le personnel se sent respecté et soutenu, peu importe son origine.

Le dossier de l’heure du magazine porte sur un autre sujet qui me préoccupe particulièrement, soit la violence dans nos milieux de travail . Celle-ci est en hausse ces dernières années et la gravité des cas augmente également. La violence physique, psychologique et verbale dont les membres du personnel sont témoins ou victimes sur leur lieu de travail a des conséquences négatives importantes sur leur santé mentale et physique ainsi que sur leur rendement professionnel. Et c’est sans parler des répercussions négatives sur les enfants! Malheureusement, elle a été normalisée dans de nombreux milieux scolaires, ce qui est inacceptable. L’AEFO continue d’en faire un dossier prioritaire pour les prochaines années afin de contribuer à la création de milieux de travail sains, sécuritaires et bienveillants pour tout le monde.

Bref, je suis heureuse de collaborer à la production du Trait d’union, notre magazine trimestriel qui permet de traiter en profondeur de sujets faisant partie du quotidien de nos membres.

Bonne lecture!

 

Gabrielle Lemieux,
Présidente de l’AEFO

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