Une collègue est en congé de maladie et elle vient de perdre son père. Pourrait-elle arrêter son congé de maladie pour prendre un congé de deuil?

De façon générale, on peut dire que les types de congés ne sont pas interchangeables. Bien que certains employeurs puissent le permettre, il n’est pas toujours possible d’interrompre temporairement un congé de maladie pour le remplacer par un congé de deuil ni de reprendre le congé de maladie une fois les jours de congé de deuil écoulés.

Dans la plupart des cas, les congés doivent être pris sans retard. Par exemple, certains employeurs ne vous permettent pas d’attendre votre retour au travail pour prendre un congé de deuil si le décès est survenu pendant vos vacances d’été.

Votre convention collective précise tous les types de congés auxquels vous avez droit en tant que membre d’une unité de l’AEFO. Cela dit, les règles qui entourent les congés sont complexes. En cas de doute, ou encore de mésentente avec votre employeur, n’hésitez pas à contacter votre agente ou votre agent d’unité.

Réseaux sociaux : attention, prudence!

Par Véronique Marie Kaye, équipe des communications de l’AEFO

La plupart d’entre nous savent qu’il y a une limite à la liberté d’expression dans les réseaux sociaux. On ne doit pas, par exemple, afficher ou partager des propos haineux, faux, diffamatoires, etc. Cependant, il peut arriver qu’une travailleuse ou qu’un travailleur publie ce genre de contenu, par exemple sous le coup d’une émotion. Les conséquences d’un tel geste peuvent être très lourdes.

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Les membres de l’Unité 203 – Le CAP de l’AEFO en grève pour une durée illimitée!

présentés par l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) continuent de revendiquer de meilleures conditions de travail à la hauteur des importants services en petite enfance, en santé mentale et en traitement des dépendances que ces professionnelles et professionnels offrent à la communauté francophone.

Le 7 novembre dernier, l’AEFO a déclenché la grève pour faire avancer les négociations avec le Centre d’appui et de prévention (Le CAP) dans le cadre de ses négociations pour l’obtention de la première convention collective de ses
membres. « Les membres sont sans convention collective depuis le 31 mars 2021, il est temps que ça aboutisse! Le CAP refuse absolument d’accorder aux membres un salaire raisonnable et mieux aligné au coût de la vie. Une augmentation
salariale de 6 % pour un contrat de 4 ans, c’est inacceptable particulièrement sans aucun ajustement salarial rétroactif à la fin de la convention collective précédente. Les membres du CAP sont loin de faire des salaires
compétitifs sur le marché et en plus Le CAP propose des retranchements importants dans les avantages sociaux. » déclare Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO.

Du lundi au vendredi entre 10 h et 13 h, les quelque 200 membres de l’Unité 203 sont mobilisés et déterminés à se faire entendre sur leur piquet de grève situé au 290, rue Dupuis, à Ottawa dans le but d’obtenir une entente juste et équitable.

« C’est assez paradoxal comme situation, car nous desservons une clientèle
vulnérable et certains de nos membres se trouvent eux-mêmes dans des
positions vulnérables. Ils gagnent des salaires à peine plus élevés que le salaire
minimum et certains doivent avoir deux emplois pour arriver à la fin du mois.
Nous avons bien l’intention de continuer de nous faire entendre haut et fort.
Nous n’exigeons rien de moins que d’avoir des conditions de travail
respectables pour nous permettent de continuer de bien desservir notre
clientèle. » explique Sylvie Rocheleau-Carrie, présidente locale de l’Unité 203
– Le CAP.

« On ne sent aucunement que nous sommes valorisées et valorisés dans notre
travail. C’est l’équipe et les collègues qui nous motivent à rester, sinon nous
serions toutes et tous partis ailleurs pour avoir de meilleures conditions de
travail. Nous aidons les gens et nous avons un impact positif sur notre
communauté francophone. Nos revendications sont essentielles pour assurer
le recrutement et la rétention du personnel du CAP. Si l’employeur n’offre pas
de meilleures conditions de travail, la prestation des services de qualité aux
francophones est menacée. » revendique Karianne Blanchard, travailleuse
sociale et membre de l’Unité 203 – Le CAP.

L’AEFO est prête à retourner à la table de négociation si Le CAP démontre qu’il est ouvert à collaborer avec le syndicat pour obtenir une entente juste et équitable le plus rapidement possible.

Pour plus d’information sur la grève : Négos 203 – Le CAP – AEFO

Cette décision ne concerne que les membres de l’Unité 203 et n’a aucun impact sur les enseignantes et enseignants et les travailleuses et travailleurs qui sont membres des autres unités de l’AEFO.

L’AEFO annonce la grève des membres de son Unité 203 – Le CAP

OTTAWA, le 20 octobre 2023 – Pendant une réunion extraordinaire qui a eu lieu hier, le 19 octobre 2023, le conseil d’administration (CA) de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a décidé qu’une grève qui débutera dans les prochaines semaines était, à l’heure actuelle, la meilleure option stratégique pour faire avancer les négociations avec le Centre d’appui et de prévention (Le CAP) dans le cadre de ses négociations pour l’obtention de la première convention collective de ses membres qui y travaillent.

Les raisons qui expliquent l’impasse : Le CAP refuse absolument d’accorder aux quelque 240 membres de l’Unité 203 – Le CAP un salaire raisonnable et mieux aligné au coût de la vie et fait des retranchements inacceptables dans les avantages sociaux.

Cette décision ne concerne que les membres de l’Unité 203 et n’a aucun impact sur les enseignantes et enseignants et les travailleuses et travailleurs qui sont membres des autres unités de l’AEFO.

Des services de qualité en français : OUI!

Des emplois sous-payés : NON!

Équité, justice et respect pour le personnel du CAP!

« Les conditions de travail des professionnelles et des professionnels du CAP ne sont pas à la hauteur des services importants qu’ils offrent à la communauté francophone, et l’AEFO veut dénoncer cette situation alarmante. Pour continuer d’offrir des services de santé mentale de qualité en français, Le CAP doit faire du mieux-être de son personnel une priorité. Nous demandons l’équité, la justice et le respect pour nos membres du CAP », affirme Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO.

Les membres du CAP sont sans convention collective depuis le 31 mars 2021. « Les négociations entre lAEFO et Le CAP s’éternisent. Il est grand temps que ça aboutisse », ajoute Anne Vinet-Roy.

99,3 % des membres ont dit oui à la grève

Le 3 mars dernier, les membres ont voté massivement en faveur de la grève envoyant un message collectif et puissant affirmant qu’ils appuient leur syndicat à la table de négociation.

Après avoir demandé l’appui d’un conciliateur nommé par le ministère du Travail le 9 juin dernier pour parvenir à un accord, l’AEFO a déclaré l’impasse le 5 octobre dernier. L’AEFO n’exclue pas la possibilité de renouer le dialogue avec Le CAP, mais SI, et seulement SI Le CAP démontre qu’il est prêt à collaborer avec le syndicat pour obtenir une entente juste et équitable.

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