Réaction au Budget de l’Ontario 2025

OTTAWA, le 16 mai 2025 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien avec le Budget de l’Ontario 2025 :

« Une fois de plus, le gouvernement Ford affirme faire de l’éducation une priorité, mais le budget provincial dévoilé hier révèle une réalité bien différente. Bien que nous comprenions que nous faisons face à une situation sans précédent, notamment en raison de la guerre tarifaire avec nos voisins du Sud, cela ne saurait justifier les compressions qui affectent directement nos écoles, nos élèves et l’avenir de notre société.

Malgré certaines annonces positives, notamment un investissement de 55,8 millions de dollars sur deux ans pour former 2 600 nouveaux enseignants, le budget ne prévoit aucune augmentation significative du financement de l’éducation pour au moins les trois prochaines années. Cette stagnation prolonge le sous-financement chronique qui affecte notre système éducatif depuis 2018, mettant sérieusement en péril la qualité et l’accessibilité à l’éducation en langue française financée par les fonds publics dans toute la province.

Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir de nos enfants et de l’Ontario. Or, le plafonnement annoncé des investissements, qui ne suivent même pas l’inflation, constitue un recul déguisé particulièrement alarmant. Cela risque d’exacerber les défis majeurs auxquels nos écoles sont déjà confrontées, notamment la pénurie persistante de personnel qualifié et la violence scolaire grandissante.

J’aimerais rappeler au gouvernement que les défis du système d’éducation publique en langue française exigent des solutions concrètes et durables, qui vont bien au-delà de mesures superficielles. Je suis curieuse de voir de quelle façon les ressources additionnelles annoncées seront mises en applications, mais sans une répartition équitable pour la formation du personnel enseignant, la situation dans les écoles franco-ontariennes pourrait empirer davantage.

L’AEFO exhorte donc le gouvernement à écouter attentivement le personnel enseignant et à reconnaître leur rôle essentiel dans la formation de la jeunesse franco-ontarienne. Il est impératif que l’éducation devienne une véritable priorité pour garantir l’équité et la prospérité future de notre province.

Par ailleurs, concernant l’investissement crucial de plus de 303 millions de dollars pour les services communautaires en santé mentale et en lutte contre les dépendances, nous saluons cette annonce et veillerons de près à ce que ces fonds soient réellement acheminés au bénéfice direct des travailleuses et travailleurs dans ces services et à nos communautés qui en ont le plus besoin.

Je réitère le fait que nous sommes prêtes et prêts à travailler en partenariat avec le gouvernement afin de trouver des solutions efficaces et équitables. Pour y parvenir, il nous faut un interlocuteur gouvernemental réellement engagé et déterminé à investir dans l’avenir de nos élèves francophones. »

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Réaction au rapport « Au bout du rouleau » sur la violence dans les écoles ontariennes.

OTTAWA, 8 mai 2025 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en réaction à la récente publication du rapport Au bout du rouleau – Violence, austérité et négligence institutionnelle dans les écoles ontariennes rédigé par une équipe de recherche de l’Université d’Ottawa :

« Le portrait qui se dégage du rapport de l’Université d’Ottawa est alarmant, mais malheureusement pas surprenant. Il confirme ce que nos membres vivent et dénoncent depuis des années : un niveau de violence inacceptable dans les écoles, un épuisement généralisé, et un sentiment d’abandon face à des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Nous sommes vraiment au bout du rouleau.

Le système d’éducation en langue française financé par les fonds publics est à bout de souffle. L’intégration des élèves à besoins particuliers sans appui supplémentaire a déjà mis nos membres à rude épreuve en ce qui concerne la violence en milieu de travail.

Ce rapport confirme ce que nos données internes et les témoignages de membres sur le terrain nous indiquaient déjà : le statu quo n’est pas soutenable. Ce que nous vivons est symptomatique d’un manque d’investissement chronique dans le système. Ce sous-financement exacerbe la crise existante et place le personnel enseignant et les élèves dans un environnement toujours plus éprouvant et insécurisant.

L’AEFO exige du gouvernement de l’Ontario et des employeurs un plan d’action concret et immédiat pour notamment stabiliser les effectifs, réduire les ratios, renforcer le soutien en classe, former le personnel enseignant, et investir massivement en santé et sécurité dans les écoles. Il faut que ces investissements ne se limitent pas à de simples lignes budgétaires, mais qu’ils se rendent jusque dans les écoles, dans les classes, auprès de nos élèves et de nos collègues.

Tous nos membres et leurs élèves méritent de pouvoir travailler et apprendre dans des environnements sains et sécuritaires. »

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Réaction à la composition du nouveau Conseil des ministres de l’Ontario

OTTAWA, 20 mars 2025 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien avec l’annonce de la composition du nouveau Conseil des ministres de l’Ontario, survenue le 19 mars :

« En mon nom et en celui de l’AEFO, je tiens à féliciter l’honorable Paul Calandra pour sa nomination à titre de ministre de l’Éducation de l’Ontario. Nous espérons que cette nomination marquera un engagement renouvelé envers l’éducation financée par les fonds publiques et, plus particulièrement, envers le système en langue française de l’Ontario.

Cependant, nous ne pouvons ignorer notre vive inquiétude face à l’instabilité dans ce ministère. Paul Calandra devient le quatrième ministre de l’Éducation en moins d’un an : une situation qui soulève des questions sur la priorité qu’accorde ce gouvernement à l’éducation, ainsi que sur la continuité et la cohérence des politiques éducatives en Ontario. Nos membres du personnel enseignant, les élèves et leurs familles ont besoin de stabilité et de leadership à long terme pour faire face aux défis du secteur.

L’AEFO insiste sur l’importance d’une approche collaborative et concertée du gouvernement avec les travailleuses et travailleurs en éducation. Nous sommes prêtes et prêts à travailler avec le nouveau ministre et son équipe pour adresser les enjeux pressants du système éducatif francophone.

En effet, l’éducation de langue française financée par les fonds publics fait face à des défis majeurs, notamment :

  • Une pénurie criante de personnel enseignant et de soutien;
  • Une charge de travail excessive et des conditions de travail préoccupantes;
  • Une violence croissante dans les milieux scolaires et un besoin accru de ressources en santé mentale;
  • Un manque de financement et de ressources spécialisées adaptées aux besoins des élèves.

Ces enjeux nécessitent des solutions concrètes et urgentes et j’espère que cette nomination apportera une nouvelle orientation avec des politiques éducatives plus équitables et adaptées aux réalités du terrain.

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, la ministre Mulroney a fait une déclaration qui incluait « Les francophones sont un atout essentiel pour la prospérité de la province et jouent un rôle essentiel dans son tissu social, culturel et économique. » M. Calandra on se tourne maintenant vers vous : l’avenir des élèves franco-ontariens et la vitalité du système d’éducation en langue française dépendent de vos décisions et d’un investissement réel.

Nouveau ministre associé délégué à la Santé mentale et à la Lutte contre les dépendances

Je félicite également, en mon nom et en celui de l’AEFO, l’honorable Vijay Thanigasalam pour sa nomination à titre de ministre associé délégué à la Santé mentale et à la Lutte contre les dépendances. Pour nos membres qui travaillent dans ces secteurs, il est essentiel de développer des relations solides afin d’assurer un meilleur accès aux services de santé en français pour les communautés franco-ontariennes.

L’AEFO demeure engagée à défendre les intérêts de ses membres et à s’assurer que leurs voix soient entendues. J’appelle le gouvernement à agir avec responsabilité et à apporter des solutions durables pour l’éducation en Ontario. »

 

Gabrielle Lemieux, 
Présidente de l’AEFO

Réaction à la composition du nouveau cabinet fédéral

OTTAWA, 18 mars 2025 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien avec la composition du nouveau cabinet fédéral dirigé par le premier ministre Mark Carney :

« L’incertitude concernant la présence explicite d’un ministère dédié aux conditions des femmes et à l’équité des genres du nouveau cabinet fédéral est troublante. L’AEFO considère essentiel que ces dossiers soient portés de manière distincte et prioritaire au sein du gouvernement fédéral, afin de garantir des politiques et des actions concrètes visant l’égalité réelle et l’épanouissement de toutes et tous.

Dans un contexte politique préoccupant, marqué par des reculs aux États-Unis sur les droits des femmes, des personnes 2SLGBTQIA+, ainsi qu’en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, notre vigilance doit être constante.

Comme syndicalistes, nous sommes les protectrices et les protecteurs de nos valeurs sociales et nous devons rester unis pour résister aux menaces idéologiques et politiques qui nous entourent.

L’AEFO appelle donc le gouvernement fédéral à clarifier rapidement ses intentions et à rétablir un engagement clair et manifeste envers les droits des femmes et l’équité entre les genres. Nous continuerons de suivre attentivement l’évolution de cette situation, en collaboration avec nos collègues d’un bout à l’autre du pays, et demeurons déterminés à défendre les intérêts des enseignantes et enseignants franco-ontariens ainsi que ceux de nos communautés dans leur ensemble.

L’AEFO s’inquiète également de l’abolition du ministère des Langues officielles qui a été intégré au ministère de la Culture et de l’Identité canadienne, sous la responsabilité de Steven Guilbeault. Ce changement suscite de sérieuses préoccupations quant à l’avenir et à la reconnaissance des communautés francophones en situation minoritaire. Nous craignons en effet que ce changement n’affaiblisse le soutien aux communautés francophones, particulièrement en Ontario où les défis demeurent nombreux.

Et avec les élections qui s’en viennent, il sera important de garder ces valeurs et priorités en tête lorsque le temps du scrutin sera venu. »

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Réaction à l’issue des élections provinciales 2025

OTTAWA, 28 février 2025Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien avec les résultats de l’élection provinciale et la réélection du Parti conservateur : 

« Tout d’abord, je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont pris part au processus démocratique et exercé leur droit de vote. Que l’on soit d’accord ou non avec le résultat de ces élections, il est essentiel de reconnaître la volonté exprimée par les électrices et les électeurs ontariens. 

Peu importe le contexte politique, je tiens à réaffirmer l’engagement de l’AEFO à collaborer avec le gouvernement élu afin de faire avancer les enjeux essentiels pour nos membres et les communautés franco-ontariennes. 

Tout au long de la campagne électorale, des enjeux cruciaux pour nos membres – dont l’éducation en langue française, la santé mentale, la sécurité dans nos écoles et les conditions de travail en éducation – ont été trop peu abordés. Or, ces questions sont fondamentales pour assurer l’avenir et l’épanouissement de nos communautés. 

Le système d’éducation de langue française, tout comme les services publics offerts en français d’ailleurs, fait face à des défis majeurs qui ne peuvent être réglés par des solutions superficielles. Sans actions concrètes, les conditions d’apprentissage de nos élèves francophones continueront de se détériorer. Il est crucial que le gouvernement en prenne la pleine mesure durant ce nouveau mandat.

L’histoire nous montre que le changement prend du temps, mais aussi que notre engagement et notre détermination portent fruit. Ce résultat est décevant, mais notre communauté a toujours su faire face aux défis avec résilience et persévérance. Nous avons gagné nos écoles francophones, notre gestion scolaire et le droit d’apprendre en français, malgré l’adversité. Ensemble, nous continuerons d’avancer, car la prochaine génération compte sur nous pour assurer un avenir où l’éducation et les services en français demeurent une priorité. 

Soyez assurées et assurés que l’AEFO poursuivra son travail de représentation et de mobilisation afin que ces priorités soient placées au cœur de nos actions. Nous demeurons pleinement engagées et engagés à défendre les intérêts de nos membres et de nos communautés, et à œuvrer pour des avancées concrètes. » 

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

 

Décès d’une membre de l’Unité 66 – Centre-Est catholique de l’AEFO

OTTAWA, 18 février 2025 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a émis la déclaration suivante en lien avec le décès de madame Isabelle Dutrisac, enseignante à l’École secondaire catholique Béatrice-Desloges à Orléans, survenu le 17 février 2025 :

« C’est avec une profonde tristesse que l’AEFO a appris le décès de madame Isabelle Dutrisac, membre de l’Unité 66 – Centre-Est catholique de l’AEFO, survenu à la suite d’un malaise en salle de classe, vendredi dernier.

Son départ soudain nous bouleverse et nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à toute la communauté scolaire affectée. Nos pensées se tournent surtout vers ses collègues et ses élèves, qui traversent une épreuve douloureuse. Nous espérons que chacune et chacun puisse trouver le soutien nécessaire pour traverser cette période difficile.

Indépendamment de cet événement, rappelons-nous l’importance de la santé et du bien-être en milieu de travail. Dans cet esprit, l’AEFO encourage toutes les personnes affectées à recourir aux ressources de soutien disponible dans leur milieu, que ce soit par le biais des programmes d’aide aux employés, des services de soutien psychologiques ou des groupes d’entraide.

Ensemble, honorons la mémoire de Madame Dutrisac en poursuivant son engagement envers l’éducation, en cultivant la solidarité et la compassion.

Nous offrons notre soutien le plus sincère et nos pensées les plus chaleureuses à tous les proches en ces moments difficiles. »

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

 

Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes

OTTAWA, le 6 décembre 2024  – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a émis la déclaration suivante en lien avec la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes : 

« Le 6 décembre 1989, la tragédie survenue à Polytechnique Montréal a coûté la vie à 14 jeunes femmes et 13 ont été blessées, victimes d’un acte de haine et de misogynie. C’est sans compter toutes les personnes qui ont été affectées de près ou de loin par cette tragédie. 35 ans après ce drame, nous continuons de nous souvenir du courage de ces femmes et de leur potentiel inachevé. 

Cette date, devenue la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, nous rappelle que la lutte contre la violence fondée sur le genre demeure une responsabilité collective.  

Malgré les progrès, les femmes, les filles et les membres de la communauté 2SLGBTQIA+ continuent de faire face à des réalités déplorables de violence et de discrimination. 

Aujourd’hui, dans nos milieux de travail respectifs, et plus particulièrement en milieux scolaires, nous avons une occasion unique de sensibiliser et d’éduquer les jeunes générations à l’importance du respect, de l’égalité et de la lutte contre les comportements inacceptables. Et surtout, nous avons l’opportunité de travailler ensemble pour bâtir un environnement plus sécuritaire et équitable pour toutes. 

Je vous invite à marquer cette journée par de simples gestes : observer une minute de silence, porter un ruban blanc ou participer à une activité commémorative. Mais au-delà de ces actions symboliques, engageons-nous collectivement à écouter, à soutenir les personnes affectées et à promouvoir une culture de respect et de non-violence. 

Ensemble, bâtissons un avenir où la violence fondée sur le genre n’a plus sa place. » 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Ethel Côté : dernier hommage à une Franco-Ontarienne visionnaire et engagée

OTTAWA, 29 novembre 2024 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) a émis la déclaration suivante en hommage à la franco-ontarienne, Ethel Côté :

« Famille, amies, amis et membres de la communauté se réuniront en soirée et demain pour rendre un dernier hommage à Ethel Côté, une femme reconnue pour sa contribution exceptionnelle à l’économie sociale et solidaire. Décédée à l’âge de 66 ans, Mme Côté laisse un héritage remarquable qui continuera d’inspirer de nombreuses générations.

À l’occasion de ce dernier hommage, ses proches et les nombreuses personnes qu’elle a inspirées se souviendront de ses accomplissements marquants, notamment sa participation active à des projets tels que le Festival Jeunesse, la Place des Arts du Grand Sudbury et la planification stratégique de plusieurs associations canadiennes-françaises en Ontario.

Présidente fondatrice de la Nouvelle Scène à Ottawa et pionnière dans plusieurs projets culturels, Mme Côté a également fondé mécènESS, une entreprise dédiée au domaine du développement communautaire et de l’innovation sociale, et a occupé le poste de directrice générale d’ImpactON. À travers ces rôles, elle a marqué de son empreinte les milieux culturels, communautaires et francophones en Ontario et à travers le Canada.

Sa reconnaissance ne s’est pas limitée au Canada. En 2015, Ethel Côté a été désignée championne de l’autonomisation économique des femmes par ONU Femmes. Parmi ses nombreuses distinctions, on compte également l’Ordre du Canada, l’Ordre de l’Ontario, l’Ordre de la Pléiade et un Prix Saphir en tant que personnalité féminine de l’année en 2017.

Son dernier hommage officiel sera une occasion de célébrer une vie dédiée à l’entraide, à l’innovation sociale et au développement communautaire, ainsi que de souligner les apports importants d’une visionnaire qui a su allier humanité et leadership, tout en reconnaissant que son précieux héritage continuera de vivre à jamais au cœur de nos communautés francophones.

Nous offrons notre soutien le plus sincère et nos pensées les plus chaleureuses à tous les proches en ces moments difficiles. »

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Programme national d’alimentation scolaire

OTTAWA, le 26 novembre 2024 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien l’annonce de l’adhésion de l’Ontario au Programme national d’alimentation scolaire :

« L’AEFO se réjouit de voir l’Ontario adhérer au Programme national d’alimentation scolaire : une initiative essentielle qui favorise la réussite académique et le bien-être des élèves.

En tant que membre de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE), notre association a soutenu activement la mise en œuvre de ce programme dès son annonce par le gouvernement fédéral.

Au printemps dernier, nous avions d’ailleurs envoyé une lettre au gouvernement de l’Ontario pour l’encourager à adhérer rapidement à ce programme pour permettre aux élèves les plus vulnérables de bénéficier sans délai de ce soutien crucial.

L’accès à des repas nutritifs joue un rôle fondamental dans la capacité des élèves à se concentrer et apprendre. Ce programme représente une avancée importante pour améliorer leurs résultats scolaires et leur bien-être général. Il répond également aux besoins criants des communautés marginalisées et des élèves vivant dans des régions rurales ou éloignées, particulièrement dans un contexte où la demande auprès des banques alimentaires continue de croître depuis la pandémie.

En mon nom et en celui de l’AEFO, je salue cet investissement et invite le gouvernement à garantir la continuité et l’expansion du programme pour qu’il soit pleinement financé et accessible à tous les élèves qui en ont besoin: il est essentiel de travailler collectivement pour maximiser son impact.

Enfin, je tiens à souligner le travail remarquable des agences locales, des membres de l’AEFO et des bénévoles qui choisissent de s’engager afin d’assurer la distribution. Leur dévouement est indispensable à la réussite du programme et au bien-être des élèves. »

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

Réaction à L’exposé économique de l’automne 2024 de l’Ontario

OTTAWA, le 30 octobre 2024 – Gabrielle Lemieux, présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), a émis la déclaration suivante en lien avec L’exposé économique de l’automne 2024 de l’Ontario :

« Une fois de plus, le gouvernement Ford affirme prioriser l’éducation, mais l’exposé économique de l’automne 2024 présenté aujourd’hui raconte une tout autre histoire.  

Bien que certains investissements soient annoncés, entre autres concernant les infrastructures scolaires qui en ont grandement besoin, ils demeurent insuffisants face aux besoins urgents qui pèsent sur notre système d’éducation.  

Investir dans l’éducation, c’est investir dans l’avenir de l’Ontario. Cependant, les actions concrètes pour résoudre les problèmes de fond, notamment la pénurie de personnel qualifié et l’augmentation de la violence en classe, sont absentes. Nous souhaitons rappeler au gouvernement que les défis auxquels fait face le système d’éducation publique en langue française sont criants et exigent bien plus que des solutions superficielles. En effet, sans solutions durables, ces enjeux continueront d’affecter les conditions d’apprentissage de nos élèves francophones et de fragiliser un système qui repose déjà trop souvent sur l’engagement et les sacrifices du personnel en enseignement. 

Pour garantir une véritable équité à l’accès à une éducation de qualité, notamment pour les francophones, il est essentiel que des investissements significatifs y soient alloués. Nous demandons donc au gouvernement d’écouter les travailleuses et travailleurs en éducation, afin de bien comprendre leurs besoins et de reconnaître leur rôle essentiel dans la formation de la jeunesse franco-ontarienne, et ce pour l’avenir de la province. 

J’ajoute que bien que le gouvernement affirme également soutenir le renforcement des services en santé mentale et en dépendances, il n’y a encore rien de concret dans cet exposé économique pour améliorer l’offre de services des francophones en Ontario ou pour nos membres du Centre d’appui et de prévention (Le CAP), qui continuent de gagner moins que leurs collègues en milieu hospitalier et dont les besoins continuent d’être négligés. » 

 

Gabrielle Lemieux
Présidente de l’AEFO

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