40 bourses en enseignement d’une valeur allant jusqu’à 30 000 $ chacune

L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO), l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO), unissent leurs forces pour contrer la pénurie de personnel enseignant qualifié et maintenir un système d’éducation en langue française de haute qualité en Ontario.

Les trois associations ont officiellement lancé aujourd’hui le Programme de bourses en enseignement, une initiative novatrice financée par le gouvernement du Canada. Un total de quarante (40) bourses, chacune d’une valeur pouvant atteindre 30 000 $, sont désormais disponibles pour couvrir les frais de scolarité et d’autres dépenses liées à la formation à l’enseignement. Ce programme vise à encourager les personnes ayant travaillé sous une lettre de permission intérimaire dans un conseil scolaire de langue française en Ontario à poursuivre ou à compléter leurs études en enseignement en français dans la province. Les universités partenaires de ce programme sont l’Université d’Ottawa, l’Université Laurentienne et l’Université de l’Ontario français.

« Il est essentiel de veiller à ce qu’il y ait des enseignantes et enseignants francophones hautement qualifiés pour soutenir nos générations futures. La nouvelle initiative de bourses est un excellent moyen d’inciter davantage des personnes à envisager un poste enrichissant dans l’enseignement ou à envisager de perfectionner leurs compétences. Cela soutient à son tour les élèves en milieu francophone et leur donne les ressources dont ils ont besoin pour réussir ! » – Marc G. Serré, député de Nickel Belt, secrétaire parlementaire de l’Energie et des ressources naturelles et secrétaire parlementaire des Langues officielles.

« L’initiative que nous lançons aujourd’hui représente une action concrète pour agir sur la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans nos écoles de langue française en province. Elle offre une opportunité unique aux personnes éligibles de développer leurs compétences pédagogiques et de progresser dans leur carrière en enseignement en devenant une enseignante ou un enseignant qualifié au sein des écoles de langue française de l’Ontario. Le personnel enseignant joue un rôle clé dans la réussite scolaire, l’épanouissement identitaire et culturel des élèves, ainsi que dans la vitalité et la croissance de la communauté francophone plurielle de l’Ontario. », ont conjointement déclaré Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO, AnneMarie Gélineault, présidente de l’ACÉPO, Johanne Lacombe, présidente de l’AFOCSC.

« Cette collaboration entre les trois associations (AFOCSC, ACÉPO et AEFO), les trois facultés d’éducation des universités partenaires et les treize conseils scolaires de langue française démontre notre engagement collectif envers notre mission commune d’offrir une éducation de qualité en français aux élèves et aux parents des écoles francophones de l’Ontario. Nous sommes convaincus que ce programme laissera une empreinte durable dans nos écoles, en formant un personnel enseignant qualifié francophone, en renforçant la rétention de notre personnel enseignant et en offrant un enseignement de qualité à nos élèves », a souligné Serge Levac, président du Conseil ontarien des directions de l’éducation de langue française (CODELF).

La date limite pour soumettre une demande est fixée au 29 février 2024. Vous trouverez des informations détaillées sur le Programme de bourses en enseignement, dont les critères d’admissibilité et le formulaire de demande, sur le site Web : BoursesEnEnseignement.ca

L’AEFO conclut une nouvelle entente de principe avec Le CAP

OTTAWA, le 13 janvier 2024 – Après une rencontre avec une médiatrice nommée par la Commission des relations de travail de l’Ontario (CRTO) dans le cadre du processus de l’arbitrage décisif, l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) vient de conclure une nouvelle entente de principe pour les membres de son Unité 203 avec Le Centre d’appui et de prévention Le CAP pour l’obtention de leur convention collective, échue depuis mars 2021.

« Après 10 semaines de grève, la rencontre avec la médiatrice a permis de faire avancer les négociations. Cette nouvelle entente comporte des ajouts d’éléments qui répondront aux besoins des membres. » déclare Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO.

Cette nouvelle entente de principe doit être ratifiée par les membres de l’Unité 203 – Le CAP. L’AEFO recommande à ses membres de voter en sa faveur.

Un vote de ratification aura lieu les 17 et 18 janvier 2024 et le résultat du vote sera communiqué ultérieurement.

Pour plus d’information, visitez le site Web de l’AEFO : www.aefo.on.ca

L’AEFO compte environ 12 000 membres et représente les enseignantes et les enseignants des écoles élémentaires et secondaires de langue française de l’Ontario, tant catholiques que publiques, en plus du personnel professionnel et de soutien œuvrant dans différents lieux de travail francophones.

Les membres de l’Unité 203 – Le CAP de l’AEFO en grève pour une durée illimitée!

présentés par l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) continuent de revendiquer de meilleures conditions de travail à la hauteur des importants services en petite enfance, en santé mentale et en traitement des dépendances que ces professionnelles et professionnels offrent à la communauté francophone.

Le 7 novembre dernier, l’AEFO a déclenché la grève pour faire avancer les négociations avec le Centre d’appui et de prévention (Le CAP) dans le cadre de ses négociations pour l’obtention de la première convention collective de ses
membres. « Les membres sont sans convention collective depuis le 31 mars 2021, il est temps que ça aboutisse! Le CAP refuse absolument d’accorder aux membres un salaire raisonnable et mieux aligné au coût de la vie. Une augmentation
salariale de 6 % pour un contrat de 4 ans, c’est inacceptable particulièrement sans aucun ajustement salarial rétroactif à la fin de la convention collective précédente. Les membres du CAP sont loin de faire des salaires
compétitifs sur le marché et en plus Le CAP propose des retranchements importants dans les avantages sociaux. » déclare Anne Vinet-Roy, présidente de l’AEFO.

Du lundi au vendredi entre 10 h et 13 h, les quelque 200 membres de l’Unité 203 sont mobilisés et déterminés à se faire entendre sur leur piquet de grève situé au 290, rue Dupuis, à Ottawa dans le but d’obtenir une entente juste et équitable.

« C’est assez paradoxal comme situation, car nous desservons une clientèle
vulnérable et certains de nos membres se trouvent eux-mêmes dans des
positions vulnérables. Ils gagnent des salaires à peine plus élevés que le salaire
minimum et certains doivent avoir deux emplois pour arriver à la fin du mois.
Nous avons bien l’intention de continuer de nous faire entendre haut et fort.
Nous n’exigeons rien de moins que d’avoir des conditions de travail
respectables pour nous permettent de continuer de bien desservir notre
clientèle. » explique Sylvie Rocheleau-Carrie, présidente locale de l’Unité 203
– Le CAP.

« On ne sent aucunement que nous sommes valorisées et valorisés dans notre
travail. C’est l’équipe et les collègues qui nous motivent à rester, sinon nous
serions toutes et tous partis ailleurs pour avoir de meilleures conditions de
travail. Nous aidons les gens et nous avons un impact positif sur notre
communauté francophone. Nos revendications sont essentielles pour assurer
le recrutement et la rétention du personnel du CAP. Si l’employeur n’offre pas
de meilleures conditions de travail, la prestation des services de qualité aux
francophones est menacée. » revendique Karianne Blanchard, travailleuse
sociale et membre de l’Unité 203 – Le CAP.

L’AEFO est prête à retourner à la table de négociation si Le CAP démontre qu’il est ouvert à collaborer avec le syndicat pour obtenir une entente juste et équitable le plus rapidement possible.

Pour plus d’information sur la grève : Négos 203 – Le CAP – AEFO

Cette décision ne concerne que les membres de l’Unité 203 et n’a aucun impact sur les enseignantes et enseignants et les travailleuses et travailleurs qui sont membres des autres unités de l’AEFO.

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